« Composée de tant d’éléments différents, Vienne était le terrain idéal d’une culture commune. (…) Cette ville, ce peuple, peuvent comme tous les autres avoir commis des fautes, mais Vienne a eu cet avantage qu’elle n’était pas arrogante, qu’elle ne voulait pas imposer aux autres ses mœurs, sa façon de penser. La culture viennoise n’était pas une culture conquérante, et c’est pourquoi chaque nouvel hôte se laissait si facilement gagner par elle. Mélanger les éléments différents et créer de cette harmonisation constante un nouvel élément de culture européenne fut le véritable génie de cette ville. »
Derniers messages offre dans sa diversité le meilleur de la pensée de Stefan Zweig. Les textes ici rassemblés traitent aussi bien de littérature (Byron, Nietzsche ou Tolstoï) que de l’histoire européenne et du destin de la civilisation. Le traumatisme de la Première Guerre mondiale, le démembrement de l’Empire austro-hongrois, la montée des périls demeurent omniprésents. Ces pages ont des accents qui évoquent Le Monde d’hier, la grande autobiographie de Zweig.
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