La haute joaillerie a son histoire : ses plus anciennes dynasties, peuplées de créateurs hors pair, l’ont écrite à force d’ingéniosité, d’inventivité et de défis artistiques.
Célèbres pour l’originalité de leur style, leur puissant savoir-faire, les grandes maisons joaillières acquirent leur réputation à travers les commandes des souverains et de l’aristocratie. Louis XIV, Marie-Antoinette, les tsars de Russie, des maharadjas, Napoléon (qui choisit Chaumet pour créer le diadème du sacre de Joséphine), le duc et la duchesse de Windsor (à l’origine de bijoux mythiques comme la panthère de Cartier), tous contribuèrent à lancer des modes qui stimulèrent la création des orfèvres. Ceux-ci tissèrent ainsi des liens étroits entre les lapidaires, les bijoutiers et les sertisseurs.
Si Van Cleef & Arpels confectionna la couronne de l’impératrice d’Iran Farah Pahlavi, Mellerio fut le joaillier préféré des reines et Cartier, surnommé par le roi d’Angleterre Edouard VII, « le joaillier des rois, le roi des joailliers » fut leur égal.
Buccellati, Fabergé, Harry Winston, Boucheron, Garrard, Lalique, Tiffany, Piaget, Bulgari, Fred, Mauboussin parvinrent, au terme de recherches acharnées, à mêler l’élégance discrète, le raffinement, le goût de l’innovation, le design, à des mécaniques horlogères de plus en plus complexes, à des techniques de plus en plus sophistiquées. Ils ne cessèrent de chercher et de chérir les pierres les plus exceptionnelles pour donner naissance à des pièces incomparables de beauté.
À travers la saga de ces quinze maisons magnifiques, Bertrand Meyer-Stabley, longtemps journaliste à Elle, et Laurence Catinot-Crost, historienne, nous racontent l’histoire des joyaux les plus mythiques. Ensemble ils ont récemment publié Créatrices de légende (Bartillat, 2019).
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