Pendant près de trente ans les lecteurs de Renaud Matignon (1935-1998) ont guetté ses articles du Figaro littéraire, cette chronique narquoise qui était le fruit d'émerveillements nommés Marcel Aymé ou Antoine Blondin, et de ses agacements : Marguerite Duras ou Paolo Coelho.
Ses « jeudis » étaient des rendez-vous attendus par ses lecteurs fidèles. Que savions-nous de ce critique littéraire si discret dont l'œil goguenard et pertinent nous intimidait ? Qu'il avait été l'élève de Julien Gracq au lycée Claude Bernard, l'éditeur d'Henri Michaux, le critique d'Arts et du Figaro littéraire.
Renaud Matignon n'a jamais écrit de livre. Il n'aimait pas écrire, mais il écrivait à merveille. De A comme Abellioà Y comme Yourcenar, Renaud Matignon aura épelé l'alphabet de la littérature avec une liberté qui n'appartenait qu'à lui. Nourri de lectures innombrables, il a dessiné une histoire de la littérature avec ses grandes admirations : Flaubert, Valéry ou son ami Jean-René Huguenin.
Ce volume rassemble ses meilleures chroniques, ses descentes fameuses : « Max Gallo, le Malraux de campings », « Marce-Edouard Nabe, Les Titans du minuscule », « Christian Bobin, Les mésaventures du charabia », « Philippe Sollers, un charabia de bulletin météo »…
Renaud Matignon (1935-1998) a été longtemps critique au Figaro littéraire où il tenait le feuilleton du rez-de-chaussée. Il fut au début des années 1960 avec Philippe Sollers, Jean-René Huguenin et Jean-Edern Hallier un des fondateurs de la revue Tel Quel. La liberté de blâmer rassemble ses meilleurs articles.
Quarante ans de critique littéraire
Pendant près de trente ans les lecteurs de Renaud Matignon (1935-1998) ont guetté ses articles du Figaro littéraire, cette chronique narquoise qui était le fruit d'émerveillements nommés Marcel Aymé ou Antoine Blondin, et de ses agacements : Marguerite Duras ou Paolo Coelho.
Ses « jeudis » étaient des rendez-vous attendus par ses lecteurs fidèles. Que savions-nous de ce critique littéraire si discret dont l'œil goguenard et pertinent nous intimidait ? Qu'il avait été l'élève de Julien Gracq au lycée Claude Bernard, l'éditeur d'Henri Michaux, le critique d'Arts et du Figaro littéraire.
Renaud Matignon n'a jamais écrit de livre. Il n'aimait pas écrire, mais il écrivait à merveille. De A comme Abellioà Y comme Yourcenar, Renaud Matignon aura épelé l'alphabet de la littérature avec une liberté qui n'appartenait qu'à lui. Nourri de lectures innombrables, il a dessiné une histoire de la littérature avec ses grandes admirations : Flaubert, Valéry ou son ami Jean-René Huguenin.
Ce volume rassemble ses meilleures chroniques, ses descentes fameuses : « Max Gallo, le Malraux de campings », « Marce-Edouard Nabe, Les Titans du minuscule », « Christian Bobin, Les mésaventures du charabia », « Philippe Sollers, un charabia de bulletin météo »…
Renaud Matignon (1935-1998) a été longtemps critique au Figaro littéraire où il tenait le feuilleton du rez-de-chaussée. Il fut au début des années 1960 avec Philippe Sollers, Jean-René Huguenin et Jean-Edern Hallier un des fondateurs de la revue Tel Quel. La liberté de blâmer rassemble ses meilleurs articles.
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