À travers l’histoire des guerres franco-allemande et franco-française , de Charles de Gaulle à François Mitterrand, l’histoire des femmes de légende comme Cécile Sorel, Anna de Noailles, aimées de Maurice Barrès, Simone, aimée d’Alain-Fournier, ou de mémorables mortelles comme Sunsarié de Larcône, « messagère » de la mort pour Roger Nimier, et « Louise de Prusse » qui initia l’auteur aux mystères de Verdun, Guy Dupré fait le récit d’une éducation sentimentale et intellectuelle. Étonnante galerie de portraits mais aussi laboratoire dans lequel l’écrivain fait passer les trois « Barrès », les « deux fils à maman » Jean Cocteau et Maurice Rostand, les « deux Julien » Green et Gracq, le « fils de personne » Weygand, le « défenseur de l’Occident » Massis et le « fils de gendarme » Breton…
« S’étant coulé dans l’empreinte en creux laissée par la génération du feu, en épousant les courbes déclinantes de l’armée et de la langue française, mais surtout virtuose d’un instrument dont il tire, c’est selon, des accents à crever le tympan ou de nostalgiques berceuses, en ces temps de consommation journalière de “grands écrivains”, Guy Dupré en est un, incomparable. » Maurice Nadeau
Guy Dupré est l’auteur de trois romans : Les fiancées sont froides, Le Grand Coucher (prix Sévigné 1980), Les Mamantes, de récits autobiographiques : Comme un adieu dans une langue oubliée et L’Âme charnelle, Journal 1953-1978. Il a rassemblé ses chroniques dans Dis-moi qui tu hantes et Je dis nous. Son œuvre a obtenu le Grand prix de l’Institut de France décerné par l’Académie française.
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