Revenant dans sa Roumanie natale, la princesse Bibesco trace le portrait d’un pays avec ses coutumes, ses légendes et ses travaux saisonniers. « Isvor m’a été inspiré par la vie quotidienne des villages, par les rites traditionnels observés dans leur existence millénaire, par les paysans de ce domaine forestier de la montagne où j’étais venue vivre (…) Ce livre était fait de notes que j’avais prises au jour le jour ; il ne contenait pas une seule histoire qui ne fut vraie, un seul épisode inventé », confiera-t-elle plus tard. Avec délicatesse et précision, l’auteur décrit les jeux des enfants le long des routes, les femmes aux champs, les mariages, les rituels de la mort. On découvre ainsi l’intimité d’une société rurale attachée à ses pratiques ancestrales. Guidée par Outza, une vieille paysanne, Marthe Bibesco nous raconte la vie simple et profonde de son peuple qui a conservé des habitudes héritées du temps des Romains : « Eux aussi comme moi, furent des étrangers venus d’ailleurs, obéissant à une loi mystérieuse. »
« Comment ne pas aimer la Roumanie après Isvor ? » écrivait Rainer Maria Rilke. Le général de Gaulle avait fait savoir qu’il appréciait fort le livre de cette cosmopolite éclairée. Quant à son compatriote Mircea Eliade, il voyait en la princesse Bibesco le « modèle exemplaire d’une Européenne de l’avenir ».
La princesse Marthe Bibesco (1886-1973) est l’auteur d’une œuvre importante qui compte des romans (Le Perroquet vert, Catherine-Paris), des biographies (Elizabeth II, Churchill ou le courage) des mémoires (La Nymphe Europe) et une volumineuse correspondance avec l’abbé Mugnier.
Le pays des saules
Revenant dans sa Roumanie natale, la princesse Bibesco trace le portrait d’un pays avec ses coutumes, ses légendes et ses travaux saisonniers. « Isvor m’a été inspiré par la vie quotidienne des villages, par les rites traditionnels observés dans leur existence millénaire, par les paysans de ce domaine forestier de la montagne où j’étais venue vivre (…) Ce livre était fait de notes que j’avais prises au jour le jour ; il ne contenait pas une seule histoire qui ne fut vraie, un seul épisode inventé », confiera-t-elle plus tard. Avec délicatesse et précision, l’auteur décrit les jeux des enfants le long des routes, les femmes aux champs, les mariages, les rituels de la mort. On découvre ainsi l’intimité d’une société rurale attachée à ses pratiques ancestrales. Guidée par Outza, une vieille paysanne, Marthe Bibesco nous raconte la vie simple et profonde de son peuple qui a conservé des habitudes héritées du temps des Romains : « Eux aussi comme moi, furent des étrangers venus d’ailleurs, obéissant à une loi mystérieuse. »
« Comment ne pas aimer la Roumanie après Isvor ? » écrivait Rainer Maria Rilke. Le général de Gaulle avait fait savoir qu’il appréciait fort le livre de cette cosmopolite éclairée. Quant à son compatriote Mircea Eliade, il voyait en la princesse Bibesco le « modèle exemplaire d’une Européenne de l’avenir ».
La princesse Marthe Bibesco (1886-1973) est l’auteur d’une œuvre importante qui compte des romans (Le Perroquet vert, Catherine-Paris), des biographies (Elizabeth II, Churchill ou le courage) des mémoires (La Nymphe Europe) et une volumineuse correspondance avec l’abbé Mugnier.
Bartillat © 2015 - Mentions légales