Vies des douze Césars
Suétone
Suétone a raconté la vie de douze Césars en des biographies plus ou moins longues. On retrouvera parmi eux les grands noms qui ont fait le prestige de Rome : Jules César, Auguste, Tibère, Gaius Caligula, Claude, Néron, Galba, Otho, Vitellius, Vespasien, Titus et Domitien. Suétone a un ton bien particulier, qui n’appartient qu’à lui de raconter les vies de ces personnages extraordinaires. Il raconte des anecdotes tantôt dérisoires, tantôt tragiques. Sa documentation lui permet d’adopter une approche très libre, piquante autant que vraie, qui reflète la vie des premiers maîtres de Rome.
En fait Suétone n’est jamais aussi naïf qu’il le semble. A travers cette galerie de portraits, digne d’un Plutarque, il forge l’image de son prince idéal. Suétone écrit dans une langue claire, précise et tranquille. Il renouvelle le genre biographique en livrant des détails pittoresques. C’est chez lui, par exemple, que figure le « Tu quoque Filii » de César à Brutus, ou le dernier mot de Néron « Qualis artifex pereo » (Quel grand artiste meurt avec moi !).
La fortune de ce livre est considérable. Suétone a fait école. Il a servi de modèle à l’Histoire auguste qui sera rédigée plus tard. Au Moyen Age, Suétone fut très apprécié. Montesquieu considère comme un chef d’œuvre son récit de la mort de Néron.
Cette édition est traduite et annotée par Pierre Klossowski, grand écrivain et peintre, immense traducteur de Nietzsche et de Virgile, que Michel Foucault plaçait très haut.
Résumé
Suétone a raconté la vie de douze Césars en des biographies plus ou moins longues. On retrouvera parmi eux les grands noms qui ont fait le prestige de Rome : Jules César, Auguste, Tibère, Gaius Caligula, Claude, Néron, Galba, Otho, Vitellius, Vespasien, Titus et Domitien. Suétone a un ton bien particulier, qui n’appartient qu’à lui de raconter les vies de ces personnages extraordinaires. Il raconte des anecdotes tantôt dérisoires, tantôt tragiques. Sa documentation lui permet d’adopter une approche très libre, piquante autant que vraie, qui reflète la vie des premiers maîtres de Rome.
En fait Suétone n’est jamais aussi naïf qu’il le semble. A travers cette galerie de portraits, digne d’un Plutarque, il forge l’image de son prince idéal. Suétone écrit dans une langue claire, précise et tranquille. Il renouvelle le genre biographique en livrant des détails pittoresques. C’est chez lui, par exemple, que figure le « Tu quoque Filii » de César à Brutus, ou le dernier mot de Néron « Qualis artifex pereo » (Quel grand artiste meurt avec moi !).
La fortune de ce livre est considérable. Suétone a fait école. Il a servi de modèle à l’Histoire auguste qui sera rédigée plus tard. Au Moyen Age, Suétone fut très apprécié. Montesquieu considère comme un chef d’œuvre son récit de la mort de Néron.
Cette édition est traduite et annotée par Pierre Klossowski, grand écrivain et peintre, immense traducteur de Nietzsche et de Virgile, que Michel Foucault plaçait très haut.