Les Grandeurs de l'an mille
Pierre Riché
Depuis l’époque romantique on a parlé des « terreurs de l’an mille » et des croyances en la fin du monde. Quelques historiens évoquent encore l’atmosphère d’angoisse dans laquelle vivait alors la chrétienté et d’autres disent que l’an mille marque un tournant, une « mutation », dans l’histoire de l’Occident. Ce livre veut montrer au contraire que la fin du Xe siècle et le début du suivant correspondent à une période de stabilité et de prospérité. En relisant les textes, on voit que grande est l’activité économique, que les routes terrestres et maritimes sont fréquentées par les marchands, des pèlerins, des lettrés en quête de nouveaux savoirs. En admirant les miniatures des manuscrits de Germanie, d’Espagne, d’Angleterre, mais aussi les ivoires et les pièces d’orfèvrerie, on constate l’essor artistique. En l’an mille, deux hommes éminents dirigent l’Europe : un jeune empereur, Otton III, et un pape , le plus grand savant de son temps, Gerbert-Sylvestre II. Empereur et pape s’entendent, fait exceptionnel au Moyen Âge, pour faire de Rome leur capitale et également pour accueillir dans la chrétienté les nouvelles églises de Pologne et de Hongrie. Il faut définitivement écarter les « terreurs de l’an mille » pour laisser place à ses grandeurs.
Pierre Riché, professeur émérite à l’université de Paris X-Nanterre, a publié de nombreux ouvrages sur le Haut Moyen Âge (Ve-XIe siècle) qui sont devenus des classiques et sont traduits en plusieurs langues. Citons en particulier
Éducation et Culture dans l’Occident barbare (Ve-VIIIe siècle), Points-Seuil, 1995 ;
Les Carolingiens, une famille qui fit l’Europe, Hachette-Pluriel, 1997 ;
L’Empire carolingien, (La Vie quotidienne), Paris, Hachette, 1994 ;
Gerbert d’Aurillac, le pape de l’an mille, Fayard, 1998. Il a également publié C’était une autre millénaire,
Souvenirs d’un professeur de la communale à Nanterre (Taillandier, 2008).
Présentation
Nouvelle édition revue
Résumé
Depuis l’époque romantique on a parlé des « terreurs de l’an mille » et des croyances en la fin du monde. Quelques historiens évoquent encore l’atmosphère d’angoisse dans laquelle vivait alors la chrétienté et d’autres disent que l’an mille marque un tournant, une « mutation », dans l’histoire de l’Occident. Ce livre veut montrer au contraire que la fin du Xe siècle et le début du suivant correspondent à une période de stabilité et de prospérité. En relisant les textes, on voit que grande est l’activité économique, que les routes terrestres et maritimes sont fréquentées par les marchands, des pèlerins, des lettrés en quête de nouveaux savoirs. En admirant les miniatures des manuscrits de Germanie, d’Espagne, d’Angleterre, mais aussi les ivoires et les pièces d’orfèvrerie, on constate l’essor artistique. En l’an mille, deux hommes éminents dirigent l’Europe : un jeune empereur, Otton III, et un pape , le plus grand savant de son temps, Gerbert-Sylvestre II. Empereur et pape s’entendent, fait exceptionnel au Moyen Âge, pour faire de Rome leur capitale et également pour accueillir dans la chrétienté les nouvelles églises de Pologne et de Hongrie. Il faut définitivement écarter les « terreurs de l’an mille » pour laisser place à ses grandeurs.
Pierre Riché, professeur émérite à l’université de Paris X-Nanterre, a publié de nombreux ouvrages sur le Haut Moyen Âge (Ve-XIe siècle) qui sont devenus des classiques et sont traduits en plusieurs langues. Citons en particulier
Éducation et Culture dans l’Occident barbare (Ve-VIIIe siècle), Points-Seuil, 1995 ;
Les Carolingiens, une famille qui fit l’Europe, Hachette-Pluriel, 1997 ;
L’Empire carolingien, (La Vie quotidienne), Paris, Hachette, 1994 ;
Gerbert d’Aurillac, le pape de l’an mille, Fayard, 1998. Il a également publié C’était une autre millénaire,
Souvenirs d’un professeur de la communale à Nanterre (Taillandier, 2008).
Du même auteur...
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Dictionnaire des Francs, 2013
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Les Grandeurs de l'an mille, 1998
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Dictionnaire des Francs Les Carolingiens, 1997
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Dictionnaire des Francs Les temps mérovingiens, 1996