Etonnante comtesse de Ségur, née Sophie Rostopchine, qui épousa le comte Eugène de Ségur. Après sa conversion au catholicisme, elle se lance dans une vocation tardive d’écrvain. Sa première tentative Les Nouveaux Contes de fées (1856) remporte un succès considérable, grâce aux éditions Hachette qui viennent de lancer la Bibliothèque rose. Elle se lança dans de nombreux romans pour l’enfance qui ont connu un large succès, qui perdure de nos jours.
Parmi ses titres les plus célèbres : Les Mémoires d’un âne (1860), L’Auberge de l’Ange gardien (1863), Les Malheurs de Sophie (1864),…
Attachée à défendre la morale de son temps et de son milieu, l’œuvre de la « divine comtesse » n’est pas seulement un monument de la littérature pour la jeunesse. Elle est aussi une incarnation vivante des mentalités du XIXe siècle, ce que parviennent à fort bien décrire Yves-Michel Ergal et Marie-José Strich dans ce considérable travail.