Une anthologie de la poésie amoureuse
Jean Orizet
« Sauf à écrire soi-même des poèmes d’amour, rien n’est plus agréable que de composer une anthologie de cette nature. C’est un peu comme si l’on vivait – ou revivait – par personne interposées, des émois rafraîchis, d’exquises incertitudes et, pourquoi pas ?, de subtils tourments. Un peu comme si l’on dessinait une autre carte de Tendre, dans cet espace et ce temps où rien ne jamais flétrit.
Une anthologie de poèmes d’amour se doit d’être la plus libre du monde ; la plus simple aussi. Dans cet ouvrage, elle commence avec Jaufré Rudel, troubadour qui prit part à la deuxième croisade en 1148, chantre de l’amour de lonh, l’amour lointain ; elle continue avec Malherbe, Voiture, La Fontaine, se poursuit avec les romantiques et les symbolistes pour nous conduire, avec Apollinaire, Cendrars, Éluard et les autres, à l’époque moderne qui n’a jamais eu un tel besoin d’amour, même si à en croire Aragon, “il n’y a pas d’amour heureux”.
J’ai donc suivi le fil des siècles – presque mille ans de poésie en tout – pour vous donner à lire quelques dizaines de poètes dont l’amour fut, avec la beauté, le plus “beau soucy” de leur existence. En est-il d’autre qui vaille ? »
Résumé
« Sauf à écrire soi-même des poèmes d’amour, rien n’est plus agréable que de composer une anthologie de cette nature. C’est un peu comme si l’on vivait – ou revivait – par personne interposées, des émois rafraîchis, d’exquises incertitudes et, pourquoi pas ?, de subtils tourments. Un peu comme si l’on dessinait une autre carte de Tendre, dans cet espace et ce temps où rien ne jamais flétrit.
Une anthologie de poèmes d’amour se doit d’être la plus libre du monde ; la plus simple aussi. Dans cet ouvrage, elle commence avec Jaufré Rudel, troubadour qui prit part à la deuxième croisade en 1148, chantre de l’amour de lonh, l’amour lointain ; elle continue avec Malherbe, Voiture, La Fontaine, se poursuit avec les romantiques et les symbolistes pour nous conduire, avec Apollinaire, Cendrars, Éluard et les autres, à l’époque moderne qui n’a jamais eu un tel besoin d’amour, même si à en croire Aragon, “il n’y a pas d’amour heureux”.
J’ai donc suivi le fil des siècles – presque mille ans de poésie en tout – pour vous donner à lire quelques dizaines de poètes dont l’amour fut, avec la beauté, le plus “beau soucy” de leur existence. En est-il d’autre qui vaille ? »
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Une anthologie de la poésie amoureuse en France (XIIe-XXe s.), 1997