« Je suis très triste, car je l’ai encore vu samedi très conscient et extrêmement courageux, d’une totale dignité. La retraite fut pour lui, qui était autant littéraire que grand praticien, une étrangeté. Lorsqu’il a quitté l’hôpital, il a poursuivi ses activités annexes comme si de rien n’était, avec une immense culture générale, travaillant du matin au soir » explique le professeur Bollaert qui lui a succédé à l’Hôpital central. Elevé début avril à la dignité de grand-croix de la Légion d’honneur, Alain Larcan avait été honoré le 21 avril à son domicile, par Gérard Longuet ministre de la Défense et André Rossinot.
Fils d’un polytechnicien, officier artilleur tué aux Ricey dans la Marne, aux premières heures de la Campagne de France, pupille de la Nation, major de l’internat à 21 ans, Alain Larcan fut président de l’Académie nationale de médecine en 1994, deux fois président de l’Académie Stanislas, président et cofondateur de la Société française de réanimation et président du conseil scientifique de la Fondation Charles de Gaulle. Le défunt, qui sera inhumé lundi 14 mai en l’église Saint-Pierre, avenue de Strasbourg à Nancy, était un médecin écouté, doublé d’un historien et d’un exégète passionné et respecté, auteur de nombreux ouvrages et articles scientifiques, parmi lesquels De Gaulle inventaire,
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