« Il réfléchit une seconde.
– Il n’y a pas de règle, dit-il. Sauf peut-être une seule : qu’il ne faut pas trop travailler. Cesse de croire que la paresse est un défaut ; elle est, au contraire, la mère de toutes les vertus et non pas, comme on le prétend, de tous les vices. Parce qu’elle ne nous impose aucune contrainte, elle permet à nos vertus naturelles d’éclore et de croître dans une divine liberté. C’est par elle, et par elle seulement que nous réalisons de grandes choses : “Tout ce qui est divin est sans effort”, affirmait déjà Eschyle. Oui, la paresse est divine en son essence. »
Ce premier roman d’André Coûteaux met en scène Antoine, qui très tôt se rend compte que la fainéantise est sa seule compétence. Il déploiera des ressorts d’ingéniosité pour s’épargner le devoir de gagner sa vie en travaillant. Pour Antoine, la paresse est « encore la seule aventure que nous puissions vivre en ces temps contrôlés ». Un monsieur de compagnie fut adapté au cinéma en 1964 par Philippe de Broca dans une version aujourd’hui redécouverte.
André Coûteaux, né en 1925 à Ankara et mort en 1986 à Paris, est un écrivain français d’origine belge qui s’est fixé à Paris après des études en Suisse, puis en Angleterre. Journaliste indépendant, scénariste, il est notamment l’auteur d’Un monsieur de compagnie et de L’Enfant à femmes. Il est aussi le père de Paul-Marie et Stanislas Coûteaux qui signent la préface de cette édition.
« Il réfléchit une seconde.
– Il n’y a pas de règle, dit-il. Sauf peut-être une seule : qu’il ne faut pas trop travailler. Cesse de croire que la paresse est un défaut ; elle est, au contraire, la mère de toutes les vertus et non pas, comme on le prétend, de tous les vices. Parce qu’elle ne nous impose aucune contrainte, elle permet à nos vertus naturelles d’éclore et de croître dans une divine liberté. C’est par elle, et par elle seulement que nous réalisons de grandes choses : “Tout ce qui est divin est sans effort”, affirmait déjà Eschyle. Oui, la paresse est divine en son essence. »
Ce premier roman d’André Coûteaux met en scène Antoine, qui très tôt se rend compte que la fainéantise est sa seule compétence. Il déploiera des ressorts d’ingéniosité pour s’épargner le devoir de gagner sa vie en travaillant. Pour Antoine, la paresse est « encore la seule aventure que nous puissions vivre en ces temps contrôlés ». Un monsieur de compagnie fut adapté au cinéma en 1964 par Philippe de Broca dans une version aujourd’hui redécouverte.
André Coûteaux, né en 1925 à Ankara et mort en 1986 à Paris, est un écrivain français d’origine belge qui s’est fixé à Paris après des études en Suisse, puis en Angleterre. Journaliste indépendant, scénariste, il est notamment l’auteur d’Un monsieur de compagnie et de L’Enfant à femmes. Il est aussi le père de Paul-Marie et Stanislas Coûteaux qui signent la préface de cette édition.
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